Pourquoi marcher en Terrain Géants Verts ?
Et si c’était un moyen de transport vers la paix ?
Le bien-être en nature n’est pas une nouveauté pour le croyant. Tout émerveille, attire vers La source, signe, preuve, rappel pour celui qui médite. En haute Montagne, dans le desert infini, en pleine mer, sans aucun un mot, souffle coupé, le regard élancé, le cœur soumis, la création suffit. Les vagues incessantes de la vie, perturbent l’observation d’un monde où règne richesse, beauté, bienfaits, un monde où règne sérénité et méditation. Le temps, Emporté par les vagues ?
J’aime marcher dans la nature et prendre le temps d’observer attentivement ce qui ne vient pas des mains de l’humanité. Je ne peux alors m’empêcher de ressentir un énorme respect envers Allâh Al Khalîq, à l’origine de tant de beautés.
Mes plus belles balades sont celles qui n’ont aucune destination, où les louanges accompagnent chacun de mes pas, les glorifications brillent par intermitence, à douceur des pas qui laissent en arrière l’obsurité
Marcher en Terrain Géants Verts, dans un conscient silence, nous recentre émotionnellement ; Se concentrer sur la zone du cœur, activer des sentiments et pensées positives au fil des pas, élargit ce champ de rayonnement. Sourire est une sadaqa, pourquoi ne pas en offrir aux géants verts qui certainement le méritent ? Rappelons-nous l’histoire où le Meilleur des hommes que cette terre ai foulé, Muhammad Sallallahu a‘layhi wa salam est parti consoler l’arbre triste. Se laisser mener dans l’expérience de l’écoute intérieur et retrouver son Être, dans la plus simple et sublime Vérité : Allâh Al Khaliq. C’est raffermir sa foi.
Selon le Quran l’homme est programmé dans sa prime et originelle nature, «fitra», pour croire en Dieu, pour vibrer comme un atome en phase avec la nature et le cosmos. Entendre et voir pour comprendre le milieu naturel dans lequel nous vivons. Le Quran sollicite les cinq sens, et principalement la vue et l’ouïe. Dans leur organisation perceptive, l’ouïe et la vue offrent les informations les plus pertinentes dans leur interaction dans l’environnement.
Le « vrai » ce n’est pas seulement l’au-delà, le royaume des cieux, c’est le respect de la création, et l’utilisation sage et économe des richesses de la nature, sans porter atteinte à son équilibre. La destruction de l’environnement par l’homme est contraire aux enseignements des religions, en particulier ceux de l’islam. L’islam se veut une religion qui met l’accent sur le devoir majeur de respecter l’environnement. Le Coran qualifie explicitement la nature comme étant un signe de la vérité et insiste sur le lien indissociable entre l’homme et la nature. Auteur Professeur Mustapha Cherif
De manière expérimentale, la Marche Afghane au cœur des arbres m’a ramené vers une Conscience de qui nous Sommes dans notre Essence. Notre potentiel se trouve aujourd’hui tellement limité par un stress chronique réduisant nos capacités d’exploitation et nous soumettant au rythme d’une vie aux valeurs saccadées.
L’intérêt est crucial, ralentir ses battements de vie pour mieux respirer la clarté de mouvement et d’esprit. Et pour celà, la marche en forêt fait toute la différence, il a été d’ailleurs prouvé que la marche en forêt engendre une moindre production d’hormones de stress que la marche en zone urbaine.
Bunn-Jin Park et al. (2009) ont demandé à des hommes de 22 ans de participer à un même exercice de marche dans deux contextes différents. Le premier jour, la moitié du groupe était envoyée en forêt tandis que l’autre moitié était expédiée dans une zone urbaine à fort trafic routier à proximité. Toutes les personnes devaient marcher pendant exactement 15 minutes. À l’issue de ce temps, à l’aide de chaises pliantes mises en place à cet effet, les sujets avaient pour instruction de rester assis pendant 15 minutes. Le lendemain, on procédait de même, mais on permutait les personnes de leur environnement de marche de la veille (ceux en forêt se retrouvaient sur le site urbain et ceux en site urbain se retrouvaient en forêt). Tous les sujets portaient un sac à dos dans lequel se trouvait un appareil de mesure de l’activité cardiaque sur un certain nombre de paramètres : pression artérielle, rythme cardiaque. Les sujets, à des fins de familiarisation de l’appareil, étaient équipés de cela dès le petit-déjeuner, c’est-à-dire avant de réaliser l’exercice demandé.
Les résultats montrent que si, avant le démarrage de l’épreuve, la pression systolique et le rythme cardiaque offraient les mêmes niveaux dans les deux groupes, il n’en a pas été de même après. La marche en forêt n’a pas conduit à augmenter la pression systolique alors que cela a été le cas avec la marche en zone urbaine. La différence entre les deux groupes s’est maintenue tout au long de l’exercice même durant la phase où les participants étaient assis sur la chaise de repos mise en place. En ce qui concerne le rythme cardiaque, celui-ci, bien entendu, a varié selon que le sujet était au repos ou marchait, mais, ici encore, le nombre de pulsations était supérieur en condition de marche en zone urbaine et, cela, même à l’issue de la période de repos sur la chaise.
On constate donc que l’endroit où l’on marche a des effets différenciés sur certains paramètres physiologiques mesurés. La persistance de ces effets après la phase de repos semble attester que cela provient des différences de lieux de marche et non d’une possible différence dans l’effort lié à la marche selon les deux contextes. Pour les chercheurs, une moindre production d’hormones de stress pourrait expliquer cet effet. Une recherche utilisant sensiblement la même méthodologie que celle décrite ici a d’ailleurs montré qu’à l’issue d’une marche en forêt, le taux de cortisolsalivaire (hormone du stress) était à un niveau de concentration moins élevé qu’il ne l’était après la marche en zone urbaine (Park et al., 2007).
La Cohérence émotionnelle expérimentée en milieu sylvatique, l’écoute de mon intuition à partir de mon Coeur, a bouleversé ma sensibilité que j’ai pu développer en résonnance avec la Terre et les Êtres. Car en réalité, c’est à la rencontre de soi que nous allons, les arbres servant à brouiller les mauvaises ondes pour nous permettre de nous reconnecter au but de notre création. La forêt est un lieu d’accueil, de méditation, de recule, de régénération par excellence, se laisser séduire par ses beautés, c’est tomber en admiration pour l’Eternel. OUI, les arbres nous inspirent, nous enseignent leur sagesse, facilitant pour nous le nettoyage du corps et de l’esprit, car ils sont comme de nombreuses créatures, soumises aux lois d’Allâh Taala vers Qui est le retour et grâce qui nous marchons chaque jour.
« Lorsque l’alchimie du vivant s’opère en l’homme, la Création devient semblable à une symphonie musicale ou à une équation mathématique, dont il est possible de déchiffrer et de comprendre le langage. Nous prenons conscience que nous ne faisons plus qu’un avec la Création et que nous sommes capables de lire en elle tous les signes subtils qu’elle recèle », écrit l’auteur. La Thérapie de l’âme (Éd. Koutoubia).
La magie, la sérénité et la beauté intrinsèque de la forêt révèlent, les effets de la foi et la sensibilité qui est en nous, c’est l’éveil de nos bourgeons. Les pas en Terrain Vert, nous propulsent en avant, vers un potentiel illimité, où l’espoir, la créativité, la lumière et la permission d’être heureux sont là. Ici et MAINTENANT.
La Terre n’est-elle pas chargée de Ciel ?
Marcher en méditant est un pur rappel !