L’UNION DE LA MARCHE ET DE LA RESPIRATION,
POUR LE MEILLEUR ET POUR L’EXPIRE !
Pour comprendre la Marche Afghane, un p’tit voyage s’impose…
Nous sommes à Ghazni, sur le chemin des grandes caravanes Maldars : Ils marchent sur une distance de 700 km d’une seule traite, à part les bivouacs nocturnes. Poussiéreux mais sereins, absorbés en eux-mêmes, résolus, le regard vers l’horizon, avançant à vive allure, tenant leurs dromadaires par le licol, des nomades attirent l’attention d’Edouard G. Stiegler, venu en Afghanisant pour une mission économique.
Edouard Stiegler lui-même adepte de techniques respiratoires, approche de près les sources de l’être qu’il écoute avec humilité et respect. Dans son livre Régénération par la Marche Afghane, il nous livre les secrets de cet art de vivre, de quoi nous donner l’envie d’apprendre à marcher.
J’ai personnellement « expérimenté l’air » en découvrant la cohérence cardiaque en 2014. Les effets immédiats sur ma santé générale m’ont entraîné vers une profonde écoute intérieure. Ce cheminement au fil des séances que je faisais 3 à 4 fois par jours, a progressivement modifié mon quotidien, ma relation avec mes enfants, mon époux, optimisé ma détermination et clarifié mes esprits. Deux éléments essentiels se sont rapidement imprégnés à ma pratique professionnelle : Marcher en pleine présence et abandonner les pavés pour la terre.
Marcher est essentiel et malgré que nos jambes soient là pour nous le rappeler, nous avons tendance à l’oublier. La sédentarité n’a en effet jamais été aussi importante qu’aujourd’hui ; Faire du sport une fois par semaine pour emmener et ramener ses enfants de l’école en voiture, c’est être sédentaire. A contrario, on peut ne pas être sportif et être très actif : La marche est l’activité par excellence recommandée par la fédération française de cardiologie.
Nous nous déplaçons sans cesse d’un point à un autre, d’un but à un autre, d’une distance à une autre…
Marcher oui, mais comment ? Telle est la différence d’une personne à une autre :
- Respiration nasale
- Posture
- Dérouler du pied
- Etat d’esprit…
Autant de facteurs influents l’apport en oxygène, essentiel aux plans physique, mental, spirituel et nerveux. Etant anémiée depuis mon enfance et donc périodiquement épuisée, les premiers à bénéficier des avantages de la Marche Afghane furent mes globules ! Les globules rouges assurent en effet la diffusion de l’oxygène des poumons vers les tissus et l’élimination du gaz carbonique vers les voies respiratoires. Un manque d’hémoglobine, et donc d’oxygène, expliquait tous les symptômes qui me harcelaient depuis l’enfance. A côté de cela, la pratique de la Marche Afghane a favorisé la bonne circulation de la lymphe, puisque ce système qui joue un rôle-clé dans la défense immunitaire du corps, permet également la circulation des globules blancs, et qu’à l’inverse du système nerveux, celui-ci ne comporte pas de pompe. Cette « marche respiratoire » conscience, a favorisé la bonne circulation de la lymphe. El HamduliLlâh.
Concrètement la Marche Afghane repose sur la synchronisation de la respiration avec le rythme des pas. Pratiquée en pleine conscience, à une allure douce et régulière, la marche Afghane n’est pas un sport que l’on pratiquera une à deux fois par semaine, mais véritablement un art tracé par nos pas ; une médit’action quotidienne qui se pratique là où nous sommes, sans devoir organiser l’évènement, planifier un temps…
Marcher afghan nous fait entrer en nous !
Vous trouverez tous les rythmes adaptatifs à vos attentes dans cet article de Daniel Zanin.